Jour 1 :
Nous sommes partis mardi à 9
heures, avec deux autres familles, direction Pama. Il nous a fallu 6 heures
pour rejoindre le campement de chasse, en comptant un arrêt pique-nique, et
nous avons étés bloqués ¾ d’heure sur la route à cause d’un accident de la
circulation ; ils sont légion dans la région !
La route ne nous a pas semblé
longue pour autant, car les paysages sont magnifiques, très changeants, et les
animaux sont partout ! Pintades, chèvres, moutons, ânes et vaches, pour
les citer par ordre de taille !
J’adore tous les petits villages
en bord de route, avec les greniers à mil et les cases, construites de briques
d’argile fabriquée souvent sur place. Les villageois nous font signe de la main
quand nous passons, ils sont moins habitués que les ouagalais à voir des « blancs ».
Nous avons procédé à la désormais traditionnelle distribution de bonbons, et
nous avons regretté de ne pas avoir pensé aux « bics », les enfants
qui vont à l’école y vont vraiment avec le minimum. J’ai même vu un petit avec
des sacs plastiques en guise de chaussures !
La route que nous avons prise est
vraiment impressionnante, car elle mène au Niger, ou au Bénin, selon la
direction choisie une fois arrivés à Fada N’Gourma. Nous avons pris la route du
Bénin. Nous avons croisé de nombreux camions et bus, tous plus chargés les
uns que les autres, avec des hommes voyageant parfois debout à l’arrière d’un
bus, accrochés comme ils pouvaient. Le trafic dense, mais on arrive quand même
à rouler vite, ça permet de décrasser le moteur du 4x4, qui végète sur Ouaga. On
croise très souvent des camions en panne au bord de la route, le plus souvent,
ce sont les pneus qui éclatent ; on en voit partout, des pneus éclatés !
Nous sommes donc arrivés au
campement du buffle à Pama en milieu d’après-midi. Après avoir installé nos
affaires dans les différentes chambres, nous avons profité de la piscine, et du
coin salon sur la terrasse.
Jour 2 :
Le lendemain, vision prévue de 6
heures du matin à midi, il valait mieux être en forme ! Notre désir le
plus cher, voir les lions ! Hélas, nous n’avons pas eu de chance sur ce
coup -là ! Nous nous sommes séparés en deux groupes, notre famille dans un
4x4, et les autres dans l’autre…et les lions ont été pour eux ! Comme ils
nous l’ont fait remarquer, ils ont gagné ! Nous avons eu le droit de voir
leurs photos, comme lot de consolation ! mdr !
Bon, nous avons quand même vu
quelques bêtes, tout comme à Nazinga à Noël, mais les stars étaient aux abonnés
absents ; pas d’éléphants non plus. Il faut dire qu’à Pama, c’est avant
tout un site de chasse, pas trop de vision, donc les animaux se méfient et se
cachent…et ils ont bien raison !
Bubales :
Buffles, on les devine juste !
Cob de Buffon
Grand Calao
Hippotrague (ou antilope cheval)
famille de phacochères
De retour au campement nous avons
déjeuné, et profité de la clim pour faire une sieste bien méritée !
Surtout que la nuit précédente n’avait pas été de tout repos, avec la clim
coupée à 22 heures…on n’avait pas beaucoup dormi ! Ensuite, quartier libre
sur le campement ; piscine, jeux de société, on ne refaisait pas de vision
le soir.
Notre chambre, avec les garçons :
Les fusils
L'intérieur du campement :
L'extérieur, très sympa !
Yoann donne un coup de main pour mettre la table :
Piège de braconniers trouvés par les chasseurs :
Jour 3 :
Réveil tranquille, après une nuit
un peu moins mauvaise côté chaleur, nous avons réussi à faire quelques
pseudo-courants d’air, qui nous ont évité de cuire sur place. Par contre notre
grand a été malade toute la nuit, je pense que le soi-disant poulet de la
veille, était en fait de la pintade sauvage, et ça ne lui a pas réussi !
Dans l’ensemble nous avons très
bien mangé à Pama, mais il est vrai que nous avions du gibier au menu à tous
les repas ; pas évident pour les enfants. Heureusement que la viande était
bien cuite.
Jeudi donc, départ du campement,
on avait rendez-vous à 10h30, à quelques kilomètres pour prendre l’embarcation
devant nous mener à Thialy. Je savais
juste qu’il s’agissait d’un camp situé sur une île artificielle, près d’un
barrage électrique. La surprise a donc été totale, nous avons été conquis !
Il ne faut pas rater le panneau !
De loin, on dirait le Mont St Michel !
On arrive !
Les chambres
Le bar
La piscine
Le club house
Dommage que la brume ne se soit
pas levée de la journée, car la vue au loin devait être magnifique. En effet,
notre gîte se trouvait tout en haut des rochers, nous avons logé dans des
espèces de petites maisons troglodytes, très sympas ! Mais il a fallu
grimper !!! Et le pauvre Thomas, déjà pas très en forme, nous a fait un
petit malaise vagal à l’arrivée en haut. Rien de grave, il était très vite sur
pieds et avec nous dans la piscine. Je n’ai jamais vu une piscine comme ça,
elle a été moulée dans la roche ! Je peux vous dire que Yoann a a-do-ré !!!
Il ne voulait pas partir !!!
Nous devions faire une balade en
bateau l’après-midi, mais à cause de la brume, ça a été annulé. Nous avons donc
profité du cadre, de la piscine, et de la charmante compagnie de nos hôtes,
Rosie et Alain. Il y avait d’autres familles présentes, Yoann a même retrouvé
un camarade d’école !
Là encore, seul bémol, la chaleur
la nuit. Tous les campements sont à la même enseigne : pas de courant de
la ville, mais des groupes électrogènes. Et la nuit, ils les coupent ! On
commence donc la nuit sereinement à la clim, et d’un coup, paf, on se réveille
en sueur, la chambre est passée de fraîche à fournaise ! Et là, pour faire
des courants d’air, en plus des fenêtres, David a ouvert…la porte ! Et
nous ne dormions pas sous moustiquaires comme à Pama ! Résultat, je me
suis faite dévorer !!!
Jour 4 :
Jour du retour. Déjà !
Nous quittons Thialy à 9 heures
du matin, et arrivons à Fada vers 11 heures. Nous déjeunons sur place dans un
petit resto tenu par un libanais très sympa, qui a ouvert il y a peu. Nous
étions sur un balcon, j’en ai profité pour faire des photos !
Retour Ouaga dans l’après-midi, rien de spécial sur la route ! Lol !
